Léonore III, l’une des œuvres les plus populaires et les plus typiques du style Beethovenien, ouvrira le programme de manière grandiose et brillante. Suivront les Quatre Derniers Lieder qui comptent parmi les partitions les plus fascinantes du répertoire vocal. C’est une méditation sur le cycle de la vie, du printemps à l’automne, mais aussi une chatoyante peinture de la nature, des fleurs qui s’épanouissent, des oiseaux qui chantent, de la brise qui fait ondoyer les frondaisons, du soleil qui rougeoie à l’horizon. Il faut, pour passer à travers cet orchestre opulent et sensuel, une voix qui l’est tout autant. Tel est le cas d’Anne Schwanewilms, interprète majeure des opéras et lieder de Strauss dans le monde entier. Prophecy de Fabien Cali séduira ensuite par ses sonorités magiques et ses rythmes frénétiques, avant la gaîté, le charme – et la pointe de gouaille – du Gloria de Poulenc.