Par la grâce du talent de la chanteuse et joueuse de oud syrienne Waed Bouhassoun, revivent ici trois grandes dames de la musique arabe. Trois voix et des mélodies qui se sont inscrites dans la légende du Proche-Orient : celles de l’Égyptienne Oum Kalthoum, de la Syrienne Asmahan et de la Libanaise Najah Salam.
“Ghanili” signifie « chante-moi » en arabe. C’est le titre de l’une des plus célèbres chansons d’Oum Kalthoum que tout le monde arabe connaît. Lorsqu’on la chante, le passé resurgit et transporte l’auditeur dans un état de joie, de bonheur, voire d’extase. Si beaucoup sont capables de chanter par coeur les mélodies de celle que l’on a surnommée « l’Astre du Moyen-Orient », il en va de même avec le répertoire de ces deux autres « divas ». Oum Kalthoum, Asmahan et Najah Salam sont trois représentantes mythiques d’un âge d’or dont l’héritage est toujours bien présent dans les salles de concert comme dans les rues et les maisons au Proche-Orient et bien au-delà, tout autour du bassin méditerranéen. Pour reprendre et réinterpréter leurs chansons, Waed Bouhassoun est accompagnée par un takht, un petit ensemble de musiciens : oud, voix, qanun, percussions, violon, violoncelle, comme cela était souvent le cas aux XIXe et XXe siècles.
Le concert sera suivi d’un Grand Bal Raï et d’un karaoké animé par Naïma Huber Yahi.