Rencontre au sommet : la chorégraphe Robyn Orlin réunit le chœur d’hommes “Phuphuma Love Minus” et la chanteuse Camille pour un nouveau melting-pot musical et chorégraphique de cultures et d’émotions dont elle a le secret.
Chorégraphe majeure du continent africain, Robyn Orlin a fait de la complexité culturelle et des déchirures de son pays, l’Afrique du Sud, ses principales sources d’inspiration. Elle confronte son univers à celui de Camille, chanteuse virtuose et inclassable flirtant volontiers avec le folk, le R’n’B, les percussions corporelles façon Bobby McFerrin et même la dans, qu’elle pratique pieds nus. Les deux femmes (qui se sont rencontrées lors du spectacle “Ilo Veyou” faisant suite à l’album éponyme de Camille) partagent la scène avec les Phuphuma Love Minus. Ce chœur d’hommes pérennise la tradition de l’isicathamiya : un genre mêlant le chant a cappella et une danse légère et furtive, né il y a plus d’un siècle parmi les ouvriers zoulous exilés dans les faubourgs de Durban et Johannesburg.