Alors que Le Séchoir avait initialement prévu une exposition spéciale pour les fêtes de fin d’année, la situation sanitaire en a décidé autrement. Mais il en fallait plus pour décourager nos chers “Sécheurs”, qui proposent une exposition virtuelle et même une offre de click and collect en contrepartie !

Un centre de vie

Si le Séchoir est habituellement défini en tant que centre d’art contemporain, ce n’est pas toujours suffisant pour saisir tout son sens. Avec une vingtaine d’artistes résidents répartis au sein de 17 ateliers, le lieu regroupe de nombreuses pratiques. De la peinture, en passant par la céramique, la lithographie ou encore la linogravure, l’endroit ne centralise pas seulement l’art : il lui donne vie.

“En temps normal, en dehors des ateliers, nous proposons des expositions environ toutes les 8 semaines. Les expositions collectives sont réalisées à partir d’appels à candidatures principalement orientés au niveau de la région Grand Est, même s’il nous arrive d’élargir ce territoire. En parallèle, nous organisons aussi des expositions personnelles réservées aux artistes résidents. Le Séchoir devient alors un outil de travail et d’essai de scénographie ” raconte Sandrine Stahl, Directrice du Séchoir.

La culture en cadeau

Afin d’aider les artistes résidents à valoriser leur travail auprès du public durant cette période difficile, le Séchoir a monté l’exposition CATALOG1 suite au premier confinement. Malheureusement mise en place peu de temps avant le reconfinement, elle n’a eu d’autre choix que de se réinventer. À présent, elle est accessible à travers 10 murs d’expositions virtuelles ! Au moindre coup de cœur, il est possible de prendre directement rendez-vous avec l’artiste concerné et de venir récupérer sa pièce en click and collect. De quoi choisir d’éventuels cadeaux de Noël en toute tranquillité !

“Pour aller plus loin, nous avons aussi mis en place des bons d’achat grâce à la plateforme développée par la région Grand Est. Comme l’exposition ne regroupe pas la totalité des œuvres des artistes, certains ont même ouvert leurs propres boutiques en ligne ” précise Sandrine Stahl.

Publié dimanche 20 décembre 2020 à 10h20

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