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Laisser la voiture au garage
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Pour Muriel Hasse-Collin et sa famille, la voiture fait presque partie du passé. Elle se déplace quasiment toujours à pied ou en vélo.
Le vélo pour se déplacer au quotidien
Pour cette famille installée à Mulhouse, près du Tribunal de Grande Instance, l’utilisation du vélo est ancrée depuis déjà longtemps. « Cela fait une quinzaine d’années déjà que nous n’avons plus de voiture. Suite à un accident, nous avons décidé de ne plus racheter de voiture mais de devenir sociétaire de Citiz, un réseau d’autopartage de véhicules », explique la mère de famille.
Artiste plasticienne et designer textile, Muriel Hasse-Collin utilise le vélo pour ses déplacements professionnels et personnels. « Le vélo est devenu la norme, une habitude que l’on a prise. Nous utilisons uniquement les voitures de Citiz pour les grosses courses ou les sorties plus lointaines. Mais nous essayons toujours de rationnaliser les déplacements lorsqu’on loue un véhicule. »
Une éducation à deux roues
Le vélo est devenu un véritable mode de vie pour la famille.
« Je tractais déjà mes enfants dans une petite carriole avec mon vélo quand ils étaient petits », se souvient Muriel Hasse-Collin qui pratique elle-même le vélo depuis toute jeune. Et la petite carriole sert désormais à rapporter les courses du marché par exemple.
Aujourd’hui, ses enfants ont gardé les marques de cette éducation avec déplacements doux. « Ils ont toujours pris le train, fait du vélo et encore aujourd’hui, mes deux filles aînées qui ont une vingtaine d’années n’ont toujours pas le permis », raconte Muriel Hasse-Collin.
Une combinaison de transports
Muriel Hasse-Collin pédale quasiment tous les jours. « Après 14 ans de bons et loyaux services, j’ai dû changer mon fidèle destrier.
J’ai choisi un vélo de ville plus confortable et je l’utilise quasiment tous les jours, en plus du bus et du tramway quand les déplacements sont plus longs. »
Fraîchement embauchée à la Petite Manchester qui se trouve dans les locaux du lycée Louis Armand de Mulhouse, elle s’y rend en vélo en passant par la rue Fénelon, moins raide qu’un itinéraire passant par l’Illberg. Et quand les temps de trajet s’allongent, le tramway et le bus viennent soutenir Muriel Hasse-Collin dans ses déplacements. « Une combinaison de transports qui s’est imposée quand j’allais travailler au Créa de Kingersheim par exemple ou lorsque je dois me rendre dans des lieux plus lointains sur le territoire de l’agglomération. »
Gain de temps et de budget
Le choix de ne plus avoir de voiture conforte Muriel Hasse-Collin sur le plan budgétaire. « C’est une économie lorsque l’on habite en ville et que l’on peut facilement effectuer les trajets d’une autre manière.
La première année où nous avons fait le choix de devenir sociétaire de Citiz, j’estime que nous avons divisé notre budget voiture par deux », analyse-t-elle.
Muriel Hasse-Collin file d’ailleurs aussi vite que les voitures lorsqu’elle circule en ville. « Je vais souvent plus vite à vélo, j’arrive souvent avant mes collègues qui sont en voiture. Et je suis convaincue que le vélo est bon pour ma santé et surtout pour la planète. »
Et comme tout changement d’habitude, seule la volonté compte pour Muriel Hasse-Collin, déjà en selle pour d’autres aventures.
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