Cette performance électro-poétique, visuelle et sonore, joue avec nos sens : dans un espace circulaire, la spatialisation du son, la multiplicité des modes de perception possibles, les libertés accordées aux spectateur·rices en font une expérience puissante. Musiques, textes et voix nous plongent dans un état proche de la transe…
Sur des poèmes de Stéphane Nowak Papantoniou, les voix de Stéphanie Félix et Christophe Greilsammer donnent vie à des paroles poétiques. Dans cet ovni artistique, l’écriture, la musique électronique et la performance s’appuient sur des outils à la fois numériques et traditionnels. L’occupation de l’espace, en un dispositif constamment modifié, fait partie du spectacle. Maria Laurent et Clément Chanaux-Ferrenq aux claviers et machines jouent dos à dos, sur un même tabouret de piano. Les fumigènes et la lumière jouent en tension et semblent se heurter aux impossibilités de la langue à tracer les contours du secret… Sachant qu’en matière de secrets, on n’en vient jamais à bout ! Paroles proférées ou silencieuses, regards croisés, flot musical, spectateurs immobiles ou déambulant,chaque élément et chaque protagoniste livre une narration. L’étrangeté devient matériau poétique, enjoignant de regarder ailleurs et autrement.