À "La Cordonnerie de Riedisheim", Maurice Carraro répare toutes les pièces en cuir depuis plus de 30 ans. Il prolonge la durée de vie des chaussures et autres accessoires grâce à un savoir-faire précieux, transmis par son défunt père. Ce commerce emblématique de la commune, engagé pour le réemploi, s'inscrit dans une démarche écoresponsable.

Plus de 30 ans d’activités

Fils d’un artisan cordonnier-bottier italien, Maurice Carraro a ouvert sa propre cordonnerie en 1990, baptisée « La Cordonnerie de Riedisheim ». Passionné par ce métier depuis son enfance, il répare et entretient avec soin des chaussures, des ceintures, des bretelles et tout autre objet en cuir. Le Riedisheimois veille à fournir des conseils personnalisés et avisés à ses clients.

« Je restaure aussi bien des modèles classiques que des pièces haut de gamme »

explique-t-il. Maurice commercialise également des accessoires (en cuir) tels que des sacs à main, des portefeuilles, des ceintures pour homme et propose une gamme complète de produits d’entretien.

acteur du réemploi

En réparant les chaussures et accessoires en cuir, cassés ou abimés, Maurice offre une seconde vie aux objets. À la place d’être jetés, ces derniers sont revalorisés et leur durée de vie est prolongée. Ainsi, le cordonnier riedisheimois favorise le réemploi, se positionnant comme un acteur engagé de la réduction des déchets.

Dans le cadre du Plan Climat Nouvelle Donne et du Programme Local de Prévention des Déchets (PLP), m2A soutient activement cette cause à travers son mouvement Zéro Déchet. Celui-ci vise à sensibiliser l’ensemble des habitants du territoire à l’importance d’adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement.

Un savoir-faire précieux

Le secteur de la cordonnerie a fortement été impacté par le phénomène de surconsommation. En effet, il a rencontré une période de crise, impliquant la fermeture de plusieurs cordonneries. Aujourd’hui la demande est bel et bien présente mais il y a un manque de main-d’œuvre qui s’explique en partie par le peu d’offres de formation. Maurice Carraro détient ainsi un savoir-faire précieux.

À l’heure où le réemploi est à l’honneur, le Riedisheimois est très optimiste quant à l’avenir de la profession.

« Le métier a encore de beaux jours devant lui »

affirme-t-il fièrement. Il poursuit : « Je serais ravi de transmettre mes connaissances ».

Publié jeudi 25 janvier 2024 à 11h29

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