Installée à Motoco depuis 2012, Laurence Mellinger est une artiste aux compétences multiples. Elle explore les arts plastiques toujours en quête de sens et de lien avec la nature.

En recherche permanente

En plongeant dans l’atelier très « vert » et les grands yeux bleus de Laurence Mellinger, on découvre un environnement protéiforme. Voyageuse, testeuse et en questionnement permanent, Laurence Mellinger avoue « n’avoir jamais su ce qu’elle voulait faire de sa vie. Le statut d’artiste me permet donc de chercher en permanence. »

Ses connaissances techniques et théoriques lui ouvrent le champ des possibles.

Une famille ouverte à l’art

Laurence Mellinger se souvient d’avoir été initiée au monde artistique très jeune. « Avec mes parents, nous allions souvent voir des expositions ou faire des sorties de ce type. »  Installée en Lorraine, sa famille lui a permis de toucher à l’art très tôt. « Mon père a quitté la sidérurgie à l’âge de 40 ans pour se lancer dans sa passion de la peinture. Je l’ai aidé dans son travail et notamment sur ses travaux en trompe-l’oeil », raconte Laurence Mellinger.

Cette première initiation va sans doute être déterminante pour la suite du parcours de l’artiste.

De décor en patine

Après des études en arts appliqués et aux Beaux-Arts de Paris, Laurence Mellinger a créé sa propre entreprise de décor de théâtre. « Une expérience qui m’a permis de travailler dans le monde du spectacle mais aussi dans un zoo, celui d’Amnéville où avec mon père, nous avons réalisé un décor en trompe-l’oeil de 500 mètres de long », raconte-elle.

L’artiste a aussi traversé les frontières pour travailler à Taïwan ou encore en Allemagne. Vous aurez ainsi un aperçu de son travail de patine en vous rendant au musée de la préhistoire Gondwana à Sarrebruck.

Au contact des publics

Laurence Mellinger ne conçoit pas l’art, seule au fond de son atelier. « Je cherche des formes plus concrètes en matière artistique, pour exprimer le lien entre l’Homme et son environnement. » Cette recherche passe notamment par la tenue d’ateliers, de projets collectifs et de réponses à des commandes. « J’ai par exemple travaillé l’année dernière à la prison pour femmes de Mulhouse. J’y ai mené des ateliers de dessin avec l’association l’Orée. »

Laurence Mellinger collabore aussi avec la Kunsthalle de Mulhouse. Et elle prépare un livre avec dessins et textes sur la centrale nucléaire de Fessenheim.

Publié mercredi 7 octobre 2020 à 11h49

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