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Le cerveau a-t-il un sexe ? Cette conférence menée par la neurobiologiste Catherine Vidal (en photo) mardi 19 novembre 2019 à Riedisheim est le premier temps fort d’une passionnante sélection d’événements se déroulant jusqu’à fin mai 2020 (conférences, tables-rondes, expositions, etc..). Une invitation au débat, à la réflexion et au questionnement des enjeux sciences-sociétés. Cette année, elle s’intéresse aux relations femmes et sciences.
Ont-elles réellement (toutes) un mauvais sens de l’orientation ? D’où viennent ces idées reçues ?
« Les sciences ça se discute » permet de mieux comprendre l’origine des stéréotypes de genre ainsi que la place des femmes dans le monde de la recherche scientifique.
En ce sens, la conférence Le cerveau a-t-il un sexe ? invite la neurobiologiste Catherine Vidal, directrice de recherche honoraire à l’Institut Pasteur et membre du Comité d’Ethique de l’Inserm où elle co-dirige le groupe « Genre et Recherche en Santé ». Cette scientifique se consacre également à la diffusion du savoir scientifique à travers de nombreuses interventions dans les médias.
Télévision, sites internet, presse écrite, prétendent que les femmes sont « naturellement » multi-tâches, douées pour les langues, mais incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient par essence bricoleurs, bons pour les maths et la compétition. Ces discours laissent croire que nos aptitudes et nos personnalités sont programmées dans les cerveaux et immuables.
Or les recherches en neurobiologie apportent la preuve du contraire. Les nouvelles techniques d’imagerie cérébrale par IRM montrent que le cerveau fabrique sans cesse de nouvelles connexions entre les neurones en fonction des apprentissages et des expériences vécues. La découverte de la « plasticité cérébrale » est une véritable révolution dans la conception de l’humain. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des différences de comportement, mais cela ne signifie pas qu’elles étaient inscrites dans le cerveau depuis la naissance. Les schémas stéréotypés ne restent pas figés dans les neurones.
L’objectif de cette conférence est de donner à comprendre les rôles de la biologie et de l’environnement socio-culturel dans la construction de nos identités de filles et de garçons, de femmes et d’hommes.
Organisée par la ville de Riedisheim et la Nef des sciences.
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