
Florian Bombard, habitant de Riedisheim engagé pour la protection...
m2A le mag - Mulhouse Alsace Agglomération
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Le pôle maternité gynécologie (Magyc) du nouvel hôpital Femme-Mère-Enfant de Mulhouse a commencé sa transition écologique. Une équipe de terrain, sages-femmes en tête, suggère de petits gestes quotidiens pour changer les pratiques et soutenir un développement plus durable. Reportage.
300 petits pains en moins jetés tous les mois. Des litres de solution désinfectante économisés grâce à des préparations adaptées aux besoins. La fin des couverts en plastique, remplacés par du bambou ou de l’inox à la cafétéria. Des gourdes plutôt que des bouteilles plastiques. Avec de tout petits gestes, l’équipe projet a réussi un exploit : changer les habitudes au sein du service.
« Avec nos 3500 naissances par an et ce qu’on sait aujourd’hui sur le réchauffement climatique, la pollution ou le gaspillage, nous avions envie de jouer un rôle dans la préservation des générations futures, explique Philippe Weber, gynécologue obstétricien directeur médical du pôle Magyc. Il nous semblait important qu’un établissement comme le nôtre ait aussi des préoccupations d’ordre écologique. »
Une dizaine de volontaires – des sages-femmes, des médecins, une aide soignante, une puéricultrice et une secrétaire – ont constitué un « groupe projet » pour faciliter cette transition écologique. Formée à la conduite du changement, l’équipe écoute, réfléchit puis transmet les idées et initiatives qui émanent du terrain auprès de l’ensemble des collègues.
« Le principe, c’est que chacun peut faire sa part au quotidien », indique Pascale Milleliri, sage-femme et membre du groupe projet. Parmi les changements opérés :
« Sans oublier toutes les actions qu’on fait naturellement chez soi – éteindre les lumières, couper le chauffage quand on aère, etc. – qu’on peut aussi faire au travail. »
« Avec 573 000 consultations et 131 000 séjours en 2019, 1,9 million de repas par an, le développement durable est un vrai enjeu pour les hôpitaux, tant sur les flux entrants que sortants », souligne Bénédicte Deguille, directrice en charge du développement durable au GHRMSA.
Depuis 2019, l’établissement a structuré et rendu plus lisible son action. « En 2020, avec les acteurs du territoire, m2A notamment, nous avons travaillé sur l’axe transports, participé au challenge vélo m2A, commandé des garages à vélos. Cette année, nous étudions la gestion et le tri déchets. »
Une tâche d’ampleur, concède Viviane Adam, cadre du pôle Maternité gynécologie, mais qui pourra désormais s’appuyer sur « le réflexe développement durable » acquis au sein du service.
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