Ils s’appellent Jean-Luc et Bénédicte. Vous les avez sans doute croisés cet été durant vos baignades au stade nautique de Mulhouse ou au plan d’eau de Reiningue. Retours d’expériences avec ces deux maîtres-nageurs sauveteurs.

Sauveteurs avant tout

C’est déjà le clap de fin sur la saison estivale. Le stade nautique de l’Illberg à Mulhouse et le plan d’eau de Reiningue ont fermé leurs portes le dernier week-end d’août. Une dernière séance sous la pluie, annonçant un retour imminent de l’automne.

Jean-Luc Appe, a effectué sa première saison estivale au stade nautique de l’Illberg.

« Je suis maître-nageur sauveteur depuis vingt ans déjà. J’ai passé plus de dix ans à Mulhouse, notamment à la piscine couverte de l’Illberg puis à la piscine de Bourtzwiller comme chef de bassin. Et depuis un an, je suis affecté à la piscine Pierre et Marie Curie de Mulhouse », raconte ce sportif dans l’âme originaire de Franche-Comté. « J’étais sportif, je faisais déjà du cyclisme sur route depuis longtemps et en pratiquant ensuite le triathlon, j’ai développé ma compétence de nageur. »

Un métier de contact

Le maître-nageur moderne est avant tout un professionnel des relations sociales. « Un bon maître-nageur n’utilise pas son sifflet à tout bout de champ. Il sert uniquement aux urgences », explique Jean-Luc. Pour lui, un maître-nageur sauveteur doit créer du lien avec les différents publics accueillis.

« J’ai une vision du métier où le relationnel a toute sa place. J’apprécie notamment le contact avec les enfants et la notion d’éducation qui en découle.

En été notamment, cela permet de gérer les difficultés. » Jean-Luc Appe se souviendra de l’été 2020 avec le premier accident de sa carrière.

« La gestion de cet accident s’est effectuée de manière collective. J’étais à ce moment-là responsable de coordination et de validation, c’est-à-dire que j’ai dû prendre les décisions. Et toute l’équipe a réagi au mieux, dont le sauveteur qui a réalisé le massage cardiaque », souligne Jean-Luc Appe. Une histoire qui s’est bien terminée grâce à l’intervention rapide et efficace des maîtres-nageurs et de l’équipe technique du stade nautique de l’Illberg.

La pédagogie au coeur

Pour Bénédicte Wantz, originaire de Colmar, l’été a été animé au plan d’eau de Reiningue. « Nous avons eu énormément de monde et il a été parfois difficile de faire respecter les règles. »

La jeune femme est maître-nageur sauveteur depuis seize ans déjà. Elle est aussi expérimentée dans le sauvetage sportif avec une dizaine d’années à son actif.

« J’ai d’abord travaillé à la piscine de Rixheim pendant plus de 14 ans, avant de rejoindre l’an dernier la piscine de l’Illberg. J’apprécie tout particulièrement la pédagogie envers les enfants, les activités avec les adultes et la partie secours. »

La prévention comme outil principal

Chef de poste depuis quatre ans chaque été au plan d’eau de Reiningue, Bénédicte doit assurer la prévention par la discussion.

« La prévention est une partie importante de l’activité sur le plan d’eau car nous accueillons énormément de familles.

Nous discutons beaucoup et prévenons les gens des dangers présents au plan d’eau. »

Bénédicte et son équipe effectuent des tournées régulières sur le plan d’eau pour s’assurer que le public reçoit les bonnes informations.

Des messages qui sont passés au mieux avec le sourire et la passion qui caractérisent les maîtres-nageurs sauveteurs.

Publié lundi 7 septembre 2020 à 17h14

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