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Le disquaire Mélodie en sous-sol fait le bonheur des amateurs de vinyl depuis février 2019. Installée 16 rue des Franciscains à Mulhouse, la boutique s’apprête à passer au click & collect pour ne pas couper le son.

Un succès fou

Des 33 tours, des 45, des K7 (si si) mais aussi des CD, des films, des revues et des ouvrages spécialisés : depuis son ouverture en février 2019, la boutique Mélodie en sous-sol est devenue le repaire des amateurs de vinyls. Du jeune cadre féru de jazz au punk en passant par le retraité amateur de rock 70’s, ils sont nombreux !

Preuve supplémentaire de l’engouement pour ce microsillon qu’on disait moribond, le crowfunding initié par la boutique a rencontré un succès fou.

Mélodie en sous-sol le vinyl superstar : la boutique Mélodie en sous-sol
La boutique Mélodie en sous-sol

Deux fois plus que prévu

Le financement participatif, lancé pour abonder la trésorerie et renouveler le stock de disques, a collecté deux fois le montant prévu. « Je ne m’attendais vraiment pas à ça », s’étonne encore Éric Topouzian, heureux et reconnaissant. De quoi voir venir la saison 2 du confinement ? Pas exactement : « C’est plus de la prévente, explique Éric. 25 € de don égal 25 € de disques ».

La mélodie du bonheur en ligne

Alors pour continuer à faire le bonheur de ses clients et pérenniser son activité, Éric va passer au click & collect. « Mais c’est long à mettre en place : il faut tout référencer ».

En attendant, on peut retrouver 700 références de Mélodie en sous-sol sur la marketplace Discogs.

Mélodie en sous-sol le vinyl superstar : 700 références à découvrir
700 références à découvrir

« Là, c’est vraiment moi »

Il en rêvait depuis l’âge de 15-16 ans. Amoureux de disque depuis tout gamin (et la découverte de l’électrophone du salon), Éric Topouzian ouvre Mélodie en sous-sol avec son complice Bruno Lagabbe en février 2019. Un an plus tard, le chiffre d’affaire a doublé et la boutique associative devient (auto)entreprise.

« Financièrement, Mélodie ne me fait pas vivre mais m’aide à vivre », aime à dire Éric. Le métier en revanche le nourrit : « Rencontrer des gens, s’adapter à leurs demandes, trouver le disque pour telle personne, ça me correspond vraiment. Aujourd’hui, je ne suis plus un collectionneur de disques, je suis un passeur ».

Son seul regret ? « Pas assez de références en hip-hop et en électro dans la boutique. Ma colonne vertébrale, ça reste le punk et le rock’n’roll ».

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Publié mercredi 25 novembre 2020 à 11h44

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